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EXPOSITION : LA GUINÉE EN CARTES POSTALES

Initiée par le CIRD, l’exposition LA GUINEE EN CARTES POSTALES, ouverte fin mai, court au CCFG jusqu’au 17 juin inclusivement. Elle montre la Guinée de 1895 à 1960, c’est-à-dire la presque totalité de la période coloniale (la Guinée française) et les deux premières années d’indépendance (la République de Guinée).

La Guinée en cartes postales ce sont 125 images qui montrent les paysages, les infrastructures, les populations et leurs activités, les villages et les villes de la Guinées.

L’exposition qui reçoit la visite de nombreux visiteurs guinéens et étrangers contribue à valoriser le patrimoine historique de la Guinée et montre les mutations qu’ont connues le pays et ses habitants de cette période à maintenant.

A découvrir absolument avant le 17 juin.

Le vernissage est prévu pour le 12 juin à 18heures.

RENCONTRE LITTÉRAIRE

Le CIRD a le plaisir de vous inviter à la présentation de l’ouvrage « L’Afrique, un continent en voie de « Chinisation » » de M. Ibrahima Soumah, ancien ministre guinéen des mines. Cette présentation qui réunira des étudiants et enseignants et hommes de lettres aura lieu à Prima Center le 15 juin 2019 à de 11h à 13. Entrée libre.

Renseignements, contact : +224 624 612 406

MANUEL DE PROCEDURES EN COURS DE VALIDATION

Depuis janvier 2019, le CIRD a initié un important programme de réformes pour renforcer ses capacités scientifiques et améliorer sa gouvernance interne. Son plan stratégique quinquénnal 2019-2023, son cadrage budgétaire et son manuel de procédures sont en cours de validation.

C’est dans ce cadre, que nous avons reçu le consultant Mantané Diop (PhD) en charge de l’élaboration de notre manuel de procédures. Avec le staff, plusieurs réunions sont en cours en vue de valider le manuel, support indispensable pour renforcer la crédibilité du CIRD.

M. Mantané Diop, sénégalais est un professionnel aguerri du développement international avec plus de 20 (vingt) ans
d’expérience dans la conception, la mise en œuvre et la gestion de macro-projets en Afrique pour le compte de l’USAID, WWF, Save the Children, la Banque mondiale, l’Union européenne et le secteur privé.

Il est spécialisé dans les domaines suivants : en gestion financière (expertise en matière de gestion financière publique et privée et dans le domaine des systèmes d’information intégrés de gestion financière tant au niveau central que local), en gestion et supervision de projet (il a assumé des postes de responsabilité élevés avec des équipes multiculturelles sur divers aspects de la gestion des projets allant de l’idée de projet jusqu’à son exécution complète en passant par la mise en œuvre et l’évaluation). Il dispose d’une expérience fournie en matière de préparation d’appels d’offre, d’évaluation de propositions et de négociation de contrats de sous-traitance.

Rapport d'activité CIRD 2017-2018

Le CIRD met à disposition son rapport d’activités 2017-2018. Un document qui décline les principales activités réalisées durant cette période de démarrage. Sa structure est fonction des différents domaines d’intervention du Centre.

A lire et télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous :

Rapport d’activité CIRD 2017-2018

Téléchargez ici Fenêtre sur rue, le recueil de nouvelles du PLWS1

FENÊTRE SUR RUE, le recueil  de nouvelles de la première édition du Prix littéraire Williams Sassine (PLWS1), été édité par les éditions Ganndal, est désormais disponible en version numérique. Vous pouvez le télécharger librement en cliquant sur le lien suivant : https://drive.google.com/open?id=1sqh6EqSW2b8JXXO7otxO5JNzpZRVGHdl

Prix Williams Sassine : Les éditions se succèdent

Le 22 décembre 2018, le Centre International de Recherche et de Documentation a clôturé la première édition du Prix littéraire Williams Sassine (PLWS) par la présentation du recueil de nouvelles primées. Pas de répit ! C’est à la même occasion que la deuxième édition du prix a été lancée, la biennale qui court jusqu’en février 2020 (la délibération du Jury et la remise des prix sont prévues pour le 8 février 2020). La cérémonie, placée sous la présidence d’honneur du directeur national de la Culture, Monsieur Jean-Baptiste Williams, a mobilisé près de 200 personnalités, dont des universitaires, enseignants, étudiants, élèves, hommes de médias, autorités politiques, responsables des institutions et centres documentaires, éditeurs.

Le CIRD a initié le PLWS dans le but d’encourager l’écriture, promouvoir la littérature guinéenne et africaine et rendre hommage à Williams Sassine, écrivain guinéen peu connu de ses compatriotes. La première édition consistait pour les candidats à soumettre une nouvelle sur un sujet au choix en s’inspirant de la phrase de Williams Sassine qui dit : « On a tellement de réalités qu’on n’écrit pas avec l’imagination […] Il suffit d’ouvrir sa fenêtre, d’ouvrir sa porte, il suffit de faire 100 mètres dans la rue pour que vous voyiez des choses qui défient l’imagination ». L’édition a connu un succès international, avec 64 candidatures dont 11 venues de 5 pays étrangers. Le Jury international présidé par Véronique Tadjo, franco-ivoirienne, Grand Prix littéraire d’Afrique noire, a délibéré le 9 février en choisissant les quatre meilleurs textes de l’édition dont les trois premiers sont des auteurs guinéens, la quatrième est une ivoirienne. Le CIRD, respectueux de son engagement, a publié chez Ganndal Fenêtre sur rue, recueil qui contient les quatre nouvelles, 84 pages, en 1.000 exemplaires, destiné aux institutions d’enseignement, aux bibliothèques et centres de lecture du pays et gratuitement.

Quid de la 2ème édition ?

La deuxième édition, comme la première, porte sur la nouvelle, avec cette fois-ci un thème qui porte sur la migration. Dans un discours prononcé en 2016, le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Gutérres déclarait : « Pendant longtemps, on a prétendu que la globalisation et les progrès technologiques allaient inclure tout le monde, mais beaucoup de personnes ont été laissées sur le bord du chemin, la colère s’est développée (…) et la migration s’est imposée comme une menace. Il n’y aura pas de réussite sans répondre à ce sentiment ». En effet, l’actualité de la question migratoire est un truisme de nos jours. Outre la question de l’immigration clandestine qui nous vient en première idée, ce thème renvoie également à toutes ces situations dans lesquelles des personnes se déplacent d’une zone géographique (pays, région, ville) à une autre pour des affaires, des études, des soins, pour rejoindre leurs familles, pour fuir des catastrophes naturelles ou des guerres.

La deuxième édition garde le même objectif général : valoriser la littérature guinéenne et africaine. Comme objectifs spécifiques, il cherche à découvrir et promouvoir les jeunes talents en écriture, encourager l’édition et la diffusion du livre et sensibiliser les jeunes à travers l’écriture et la lecture sur les enjeux des migrations.

Les critères pour participer ? Ce sont entre autres, être âgé de moins de 40 ans, écrire un texte (Times News Roman, taille 12, et interligne 1,5)  de 15 à 20 pages sur la migration à envoyer à info@cirdguinee.org avant le 1er septembre 2019 à minuit.

Les textes seront traités sous anonymat. Les quatre lauréats seront annoncés le 8 février 2020 sur le site www.cirdguinee.org et sur la page Facebook cirdguinee, après la délibération du Jury. Le 1er aura 1.000 euros, un trophée, une attestation et la participation à un salon du livre africain, le 2ème aura 800 euros, le trophée et une attestation. Les 3ème et 4ème auront respectivement 600 et 400 euros, un trophée et une attestation chacun. Vous pouvez télécharger ici le règlement du concours ou le lire sur le site du CIRD mentionné plus haut.

Remise du recueil et lancement de la 2ème édition du PLWS

Le CIRD vous convie à la cérémonie de remise du recueil de nouvelles « Fenêtre sur rue » de la 1ère édition du Prix littéraire Williams Sassine et du lancement de la 2ème édition de ce Prix, ce 22 décembre 2018 à 10h, à Kipé Dadia Mosquée.

Journée d’étude du CIRD : des chercheurs guinéens planchent sur la citoyenneté en Guinée

La Journée d’étude a eu lieu au CIRD ce 21 novembre 2018. Elle a mobilisé 25 participants autour de « La citoyenneté en Guinée : approches pluridisciplinaires ». Un thème central qui a été examiné sous six angles par des chercheurs guinéens de rang magistral.

Un thème pertinent. Pertinent dans la mesure où il est une préoccupation en Guinée mais aussi au vu de la nécessité d’aller vers « une éducation à la citoyenneté globale » dans le contexte de « mondialisation économique, de l’internationalisation des débats politiques, de l’accélération des circulations culturelles et d’une conscience environnementale désormais planétaire. » Dans son introduction, le professeur Djenabou Baldé, responsable de la Recherche au CIRD, a rappelé que « l’éducation à la citoyenneté au sens large peut être entendue comme l’éducation à la fois à la capacité de vivre ensemble de manière harmonieuse dans la société et à la capacité de se déployer à la fois comme personne et comme citoyen, sujet de droits et de devoirs, libre, responsable, solidaire, autonome, inséré dans la société et capable d’esprit critique et de questionnement philosophique. Elle aborde les questions de citoyenneté au sens strict liées à la connaissance et à la pratique de la gestion de la « cité ». Elle touche également à la connaissance et aux questionnements relatifs aux religions et courants philosophiques. Elle comporte donc des approches éthiques et philosophiques… Cette éducation à la citoyenneté n’exclut pas celle au bien-être qui implique l’éduction aux relations affectives et l’acquisition de comportements préventions en matière de santé et de sécurité pour soi et pour autrui. Professeur Djenabou Baldé ajoute que l’éducation à la citoyenneté « inclut de multiples dimensions reliées entre elles et interdépendantes qui s’inscrivent dans la perspective des « Objectifs du Développement durable » des Nations unies. Ceux-ci enjoignent tous les États à, « D’ici à 2030, faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale et de l’appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable » (Agenda Éducation 2030). Cette éducation vise à transformer la société. Elle n’est pas normative mais favorise l’échange de visions, le débat et la réflexion critique.

La journée se fixait donc pour objet « l’examen de la notion de Citoyenneté telle qu’elle prend corps de manière effective en République de Guinée dans un contexte particulièrement difficile pour nous. Il s’agit d’envisager de manière très concrète ce qu’il en est sur le sol guinéen de la vie de cette notion idéalement exigeante mais complexe et délicate quant à son inscription dans les représentations et les pratiques.

D’où la nécessité d’examiner la citoyenneté en Guinée sous plusieurs thématiques, dont :

De l’indigénat à la citoyenneté : thème présenté par le Professeur Abdoul Goudoussi Diallo, géographe à la retraite, retraçant l’histoire de la citoyenneté de la République de Guinée, ancienne Guinée Française devenue indépendante le 2 Octobre 1958. Le conférencier a tenté d’analyser le cheminement de ses habitants à travers le régime d’indigénat au cours duquel ils étaient des sujets de la France « taillables et corvéables », la citoyenneté française octroyée aux différentes colonies après la seconde guerre mondiale et la citoyenneté guinéenne qui interviendra après le référendum du 28 Septembre et l’indépendance du pays le 2 Octobre 1958.

Le second thème : Citoyenneté et identité culturelle, développé par le Professeur Ibrahima Ninguélandé Diallo, psychopédagogue, aborde successivement le concept d’identité, d’identification, d’identité culturelle et de citoyenneté avant d’analyser de façon spécifique la relation entre l’identité culturelle et la citoyenneté sous l’angle de vue de l’approche psychosociale. C’est dans cette posture que le conférencier essaie de montrer la place des éléments culturels dans le processus d’identité et dans les actes d’identification. Les relations fonctionnelles qu’entretiennent les notions de valeur, d’attitude, d’opinion et de conduite et le rôle que chaque référent empirique de ces concepts joue dans le repli identitaire d’un individu ou d’un groupe social sont particulièrement abordées. Du coup, l’auteur montre comment la culture sociale oriente et fonde le processus de formation de la personnalité par le moyen de l’éducation. L’analyse s’appuie sur des faits sociohistoriques concrets. Le conférencier, dans la même posture psychosociale, analyse le repli identitaire qui a tendance à menacer la paix et l’intégrité de la communauté politique ainsi que la citoyenneté républicaine et responsable en Guinée.

De quelques pratiques populaires de la citoyenneté en Guinée, troisième thème de la journée. Il a été exposé par Dr Ramadan Diallo, politologue et chargé de la Recherche au CIRD. La thématique s’inscrit dans la suite logique du thème précédent. Il est abordé par l’auteur à travers sa dimension non normative. Comme pour prendre le contrepied des thèses qui font de la citoyenneté un « droit de cité » renvoyant à un ensemble de droits et de devoirs y compris les droits économiques, à savoir le droit au travail, le droit à la propriété, le droit de disposer pleinement et librement de leur richesse et de leurs ressources naturelles qui sont tous reconnus à tout individu membre de la communauté politique. L’auteur montre que cette façon de concevoir la citoyenneté est réductrice et laisse de côté des pratiques populaires de participation politique diverses. Ces dernières méritent d’être étudiées dans le cadre d’une approche objective et sans a priori de la citoyenneté. Et c’est à cela que le conférencier s’est employé.

Le quatrième thème : l’école et la connaissance de la citoyenneté, a été présenté par Dr Baba Diané, Directeur national de formation professionnelle et technique. Il s’agit d’un sujet d’actualité au regard de la mondialisation qui fait que le monde est aujourd’hui devenu un village planétaire. Le conférencier après avoir cerné les éléments sémantiques sur la citoyenneté et l’éducation à la citoyenneté ainsi que le rôle de l’école dans l’éducation à la citoyenneté, aborde la notion de l’élève, futur citoyen. Il clôture son intervention par une enquête réalisée sur la connaissance de la citoyenneté à l’école guinéenne auprès d’élèves, d’apprenants, d’étudiants et d’enseignants au nombre de 30, tous publics confondus.  L’enquête a eu lieu au moment de tension sociopolitique en lien avec la grève du SLEG et des revendications politiques relatives à l’installation des conseillers communaux.

Quant au cinquième thème : Le rôle de l’intelligentsia dans la promotion de la conscience civique, est abordé par M. Lamarana Diallo, sociologue démographe, ingénieur de Recherche au CIRD, à travers la définition de l’élite et de l’intelligentsia et le fait que cette dernière soit au centre de l’élaboration et de la mémorisation des composantes de la conscience civique. De ce fait, elle constitue un modèle dans tous les domaines : attachement aux bonnes manières, modes vestimentaires, entretiens des habitations, leadership politique et religieux, etc. L’auteur tente d’expliquer le pourquoi de l’interpellation et de l’interrogation de l’intelligentsia guinéenne quant à sa responsabilité du fait que la conscience civique se trouve à rude épreuve. Est-ce parce qu’elle semble avoir subi les contrecoups de l’évolution des régimes politiques qui ont prévalu dans le pays depuis 1958 ? Le conférencier tentera de nous éclairer.

La dernière thématique, Courants de pensées philosophiques et politiques de la formation du citoyen en Guinée, est une sorte de conclusion de toutes les présentations qui vont se succéder au cours de cette journée d’étude. Elle a été présentée par Dr Moussa Camara de l’ISSEG. Il a présenté les concepts relayés dans les politiques de formation du citoyen en Guinée et établi un lien entre eux et les arguments de plusieurs courants de pensées en Afrique. Il a également montré que les idées fondamentales des courants influencent le contenu des documents de politique et par ricochet déterminent le fondement des idéologies qu’elles véhiculent. In fine, le conférencier est arrivé à démontrer que l’évolution sociohistorique du pays a considérablement marqué le contenu des politiques de formation. Ainsi à chaque phase de cette évolution, l’Etat a donné une orientation significative à la formation promue. Autrement, les politiques de formation du citoyen en Guinée sont qualitativement déterminées.

Professeur Djénabou Baldé, pour finir, a précisé que « L’éducation à la citoyenneté doit permettre à chacun de devenir acteur social dans un ou des espaces donnés : une classe, une association, un syndicat, une commune, un Etat, ainsi que dans l’espace de la mondialisation. »

Puis, rappelé les différentes approches de la citoyenneté globale (global citizenship), objet d’une revue de littérature (Goren & Yemini, 2017) dont la synthèse laisse apparaitre deux tendances. L’une, plus instrumentale, vise à donner les moyens d’être compétitifs dans le cadre d’une société et d’un marché mondialisés (global competencies approach) ; l’autre, plus humaniste, vise à développer l’empathie et la sensibilité à la diversité culturelle (global consciousness approach). De façon paradoxale au vu de l’objet, les auteurs de l’article soulignent que les curricula nationaux montrent une réorganisation de cette visée de citoyenneté globale en fonction des stratégies et priorités nationales. Aussi, conviendrait-il de souligner que l’éducation à une citoyenneté mondiale est un axe majeur de la politique scolaire de l’UNESCO depuis 2015.

2 octobre : Annonce de fermeture

2 octobre, jour d’anniversaire de l’an 60 de la République de Guinée. Le Centre International Recherche et de Documentation, CIRD, informe le public que ses portes seront fermées ce jour. Les activités reprennent le lendemain 3 octobre 2018 à 8h.

Bonne fête d’indépendance au peuple de Guinée

« Fenêtre sur rue », bientôt dans les rayons

Prochainement la publication officielle de « Fenêtre sur rue », recueil de nouvelles de la Première édition du Prix littéraire Williams Sassine.
On vous offre la couverture, bientôt, vous aurez la possibilité de tourner les pages, circuler entre les lignes.
L’ouvrage de 84 pages sera présenté la semaine prochaine par les éditions Ganndal à la prestigieuse Foire internationale du livre de Francfort (Allemagne)