La compétition pour les technologies bas carbone s’importe-t-elle en Afrique ? : La question en débat au CIRD

La conférence-débat sur le thème « La compétition pour les technologies bas carbone s’importe-t-elle en Afrique ? » a eu lieu ce samedi 29 janvier au CIRD. Le conférencier, Lamine Sidibé, fondateur de l’Observatoire guinéen des Mines et Métaux, a eu d’échanges intéressants avec le public.
Selon Lamine Sidibé, la pandémie de la covid-19 a donné un coup d’accélérateur au processus de transition énergétique dans les pays dites développés et émergents. L’Europe à travers son fameux Green Deal prévoit d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Aux Etats-Unis, c’est l’arrivée des démocrates aux affaires qui enclenche à nouveau la décarbonation de l’économie Américaine ; alors que le 14e plan quinquennal (2021-2025) reste une priorité affichée par les autorités Chinoises afin d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2060.
En effet, les matériaux critiques et les terres rares indispensables pour amorcer le passage vers les technologies sobres en carbone devient à la fois un enjeu stratégique et géopolitique qui se joue désormais en terre africaine afin d’avoir une main mise sur les ressources indispensables pour les entreprises technologiques et d’innovation de rupture dans les économies avancées.

APPEL A COMMUNICATION POUR UNE SERIE DE SEMINAIRES EN DISTANCIEL

Le Centre international de Recherche et de documentation (CIRD) est une plateforme d’échanges et de débats pour apporter des idées nouvelles en matière d’enseignement et de recherche scientifique. Il a été agréé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique par arrêté n°2015/1614/MESRS/SG/DNRSIT.

Partant de son crédo « comprendre le présent, Construire le futur », le CIRD  a pour objectif de :

  • Promouvoir la recherche, le livre et la science au plan national et international
  • Valoriser le patrimoine culturel et historique de la Guinée
  • Etre acteur de la formation continue.

Le CIRD, fidèle à son ancrage méthodologique fondé sur la transversalité scientifique qui enjambe les hermétismes et cloisons disciplinaires pour concevoir la recherche scientifique en termes d’apport complémentaire et de coopération scientifique, lance un appel à communication pour une série de séminaires en distanciel qu’il initie.

Les axes   programmatiques de recherches déclinés offrent l’occasion pour le CIRD, de bâtir une plateforme ouverte et inclusive sur les urgences de recherches susceptibles de promouvoir le développement des communautés africaines. Elles vont de la gestion des défis sanitaires, de la politique monétaire, de l’Intégration africaine, aux défis et enjeux de recherche en Afrique en passant par les questions sécuritaires, les mobilités et migrations, la démocratie, l’état de droit, l’environnement et le changement climatique, la question éducative et l’employabilité des jeunes, les Espaces numériques et leurs usages sociaux sans pour autant occulter d’autres questions qui interpellent le devenir de nos communautés (patrimoine, enfance, genre, etc.).

 Les objectifs de ce programme de webinaires

  • Valoriser la recherche et la science en Afrique
  • Favoriser les échanges entre des chercheurs du Nord et du Sud
  • Renforcer des compétences des chercheurs, notamment les étudiants en Master et doctorants

Les présentations de 30 min suivi environ d’une trentaine de minutes de questions et discussions avec les participants se font en Français.

Merci de nous adresser l’intitulé de votre thème et un résumé d’une quinzaine de lignes de la communication avant le 20 janvier 2022 à info.cirdguinee.org

Le Consortium CIRD-ISFAD achève le projet TICE

Le Consortium CIRD-ISFAD a mené à terme le projet TICE (Technologie de l’information et de la communication pour l’éducation). Pendant un an six mois, une équipe de six chercheurs était déployée pour évaluer le niveau d’intégration et d’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de communication dans l’apprentissage scolaire au niveau primaire et secondaire.

L’enquête a porté sur 24 écoles (publiques et privés) et a touché le Grand Conakry (Conakry, Dubréka et Forékariah) et Kankan et périphérie (Baténafagui et Balandou). Le projet est réalisé avec un financement de l’AUF (Agence universitaire de la Francophonie) dans le cadre de son projet APPRENDRE (Appui à la Professionnalisation des Pratiques Enseignantes et au développement des Ressources).