Au nom du Centre d’Innovation et de Recherche pour le Développement (CIRD) et de ses partenaires, nous tenons à exprimer nos condoléances à la famille de notre cher Abdou, ainsi qu’à tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître.
Mon cher Abdou,
Tu étais un Africain convaincu, un fervent défenseur de la conservation et de la promotion de nos valeurs traditionnelles. Tes travaux de recherche témoignent de cette passion profonde. Je me souviens encore de notre première rencontre à Ziguinchor en 2018, lorsque notre ami commun, Mor Dao, nous a présentés. Très rapidement, nous avons trouvé des affinités. Les valeurs portées par le CIRD t’ont immédiatement captivé et il n’a pas fallu longtemps pour que tu te joignes à notre aventure.
Tu disais que la création du CIRD relevait d’une folie – mais une belle folie, celle qui, selon toi, sauverait l’Afrique. Pour toi, l’Afrique ne sera véritablement indépendante que lorsque la recherche sera indépendante, une vision que nous partageons au CIRD.
Je me rappelle nos conversations animées autour de la recherche, de la formation et de la conservation du patrimoine. Tandis que nous autres n’avions pas fini nos tasses de thé, toi, grand amateur de café, continuais de faire signe pour qu’on renouvelle ta tasse. Jusqu’à ce que mon époux, avec humour, te lance que le café allait bientôt manquer – une remarque à laquelle tu avais répondu en riant, confirmant ton amour pour cette boisson. C’est à ce moment précis que tu as décidé de rejoindre le CIRD pour une collaboration initiale de six mois… qui, au final, s’est transformée en une longue et fructueuse aventure.
Non seulement tu es devenu Directeur du CIRD, mais tu en as aussi été l’architecte du modèle de gouvernance actuel. Sous ta direction, nous avons tissé des partenariats solides, tant dans le domaine de la recherche que de la formation. Tu aimais te surnommer « le pape de la méthodologie », et tous ceux qui ont eu le privilège de travailler avec toi – que ce soient les étudiants de l’Université de Kankan, ceux de l’école doctorale de Sonfonia ou les jeunes chercheurs du CIRD – se souviennent de l’enseignant passionné que tu étais.
Abdou, tu as marqué chacun de nous par ta générosité, ton humanité, ta rigueur et ton leadership inspirant. Réformateur, pragmatique, mais aussi anticonformiste, tu étais. Tu demeureras à jamais un administrateur visionnaire, un mentor précieux, et un ami cher.
Repose en paix, cher Abdou NDAO et merci pour TOUT.
Safiatou DIALLO
French
Arabic
Chinese (Simplified)
Dutch
English
Hausa
Hindi
Portuguese
Spanish
Lamine Kamara est un esprit fécond. Depuis environ trois décennies, il nous a habitués à dévorer avec avidité ses écrits. Le large éventail couvert par sa plume va du roman à l’essai en passant par l’autobiographie, les contes et autres études de cas. Après son bestseller « Safrin ou le Duel au Fouet » prix de l’UNESCO en Guinée, « Mariame Waraba ou le Destin d’une Femme », il nous gratifie d’un superbe roman, Notoughol ou l’Épreuve de virginité. Sur fond d’aventures humaines croisées, dans ces pages captivantes il nous plonge dans l’univers de la femme avec ses dits et non-dits.
